Le concept de romanisation
peut-il s’appliquer à l’outillage ?
NICOLAS TISSERAND
De prime abord, la réponse à cette question
semble négative, si l’on cherche des changements
radicaux entre la deuxième moitié du Ier s. av. et la
première moitié du Ier s. apr. J.-C. Cependant même
si, dans une perspective générale, l’outillage ne
varie pas ou varie peu entre La Tène finale et la
période romaine, on note l’apparition de formes
inédites, qu’il faut peut-être mettre en relation
avec le développement de nouvelles productions
(meubles…) ou la généralisation de l’utilisation de
“nouveaux matériaux” comme la pierre. Cet article
se proposera donc d’inventorier les problèmes
posés et d’évaluer les potentialités d’une recherche
sur ce thème.
Dans le domaine spécifique de l’outillage, il
n’est pas possible, à ce jour, de mener à bien une
réflexion en limitant le corpus au champ chronologique et spatial retenu par ce volume. Pour dresser
un bilan encore inédit de l’évolution entre l’outillage gaulois et l’outillage romain, il faut prendre
en compte plusieurs paramètres parmi lesquels
figurent le sujet lui-même et la qualité des études
qui lui ont été consacrées.
Le principal problème est que l’étude de
l’outillage, dans une conception chronologique et
évolutive telle qu’elle est pratiquée au quotidien
par les préhistoriens, n’a jamais été effectuée pour
les périodes de la fin de la Protohistoire et l’antiquité romaine. L’instrumentum, la céramique et
d’autres marqueurs ont joué le rôle de référents
chronologiques et l’on s’est plus attaché, dans le
cadre de l’outillage, à travailler sur les formes et les
fonctions des outils que sur leur évolution. Ceci est
principalement dû à l’aspect trans-chronologique
de beaucoup d’outils qui a découragé les chercheurs. Quand ils se sont malgré tout intéressés
au sujet (Bessac 1987 ; Goodman 1964), l’analyse
est restée générale, signalant l’outil à telle ou telle
période et ne montrant pas l’évolution détaillée de
tel ou tel objet.
La seconde limite tient à la méconnaissance des
corpus. Lorsqu’on veut démontrer l’existence ou
non d’un phénomène d’acculturation, ici la romanisation, il faut mettre en perspective les corpus
gaulois en vis-à-vis des corpus italiens de la même
période et observer ce qui existe à la période galloromaine. Or, si on commence à mieux appréhender
les corpus d’outils gaulois et gallo-romains, on ne
connaît pas du tout les corpus d’outils italiens de
l’époque républicaine. Il est dès lors difficile de
mesurer l’impact d’un phénomène lorsque l’on
n’en maîtrise pas toutes les composantes.
OUTILLAGE GAULOIS, OUTILLAGE ROMAIN
Si l’on restreint l’étude aux seules panoplies
de la fin de La Tène, le corpus publié est limité.
Pour la période gauloise, une part importante des
découvertes de panoplies d’outils provient de
dépôts pour lesquels G. Bataille (2006, p. 254-255) a
montré qu’ils pouvaient être constitués par l’accumulation d’outils anciens et récents. Un des rares
ouvrages sur l’artisanat de cette période, consacré
à “L’artisanat chez les Gaulois” (Guillaumet 1996),
illustre bien, de notre point de vue, ce phénomène.
REDDÉ (M.) et al. dir. — Aspects de la Romanisation dans l’Est de la Gaule. Glux-en-Glenne : Bibracte, 2011, p. 887-894 (Bibracte ; 21).
NICOLAS TISSERAND
L’auteur dresse un bilan des différents artisanats
et des panoplies connues pour la période de La
Tène, mettant sur un même plan les panoplies de
la Tène ancienne avec des ensembles de La Tène
finale, le tout en relation avec une iconographie
romaine.
Le corpus de référence pour cette période reste la
publication du mobilier de Manching (Jacobi 1974)
mais l’analyse chronologique et stratigraphique est
absente. Une récente étude sur l’outillage, réalisée
en 2002 à l’université de Leipzig par D. Molders dans
le cadre d’un mémoire universitaire (cf. Molders
2010), présente une partie du corpus découvert à
Bibracte. Bien évidemment, un grand nombre des
outils de ce corpus appartient au début de l’époque
romaine, ce qui limite la portée de l’ensemble
comme référent pour l’outillage laténien.
Le site le plus intéressant à ce jour pourrait
être celui de Lacoste en Gironde, dont l’outillage
a pour partie été étudié par B. Béhague (2000)
et B. Dérion (2006). Il vient de faire l’objet d’une
opération archéologique d’ampleur ayant livré
plusieurs milliers d’artefacts métalliques. L’étude
de ce nouveau corpus, permettant la prise
en compte de données stratigraphiques, offre
l’opportunité d’obtenir d’une meilleure vision de
l’outillage gaulois. Il apparaît donc qu’il n’existe
pas réellement d’étude de synthèse sur l’outillage
et son évolution pour la fin de la Protohistoire.
Le bilan pour la période romaine n’est guère
meilleur malgré un corpus bien plus important.
Les études de gros ensembles tels ceux d’Avenches
(Duvauchelle 2005), de Saalburg (Pietsch 1983), de
Vertault (Tisserand 2001) ou de musées comme
le British Museum (Manning 1985) appréhendent
l’outil selon une approche fonctionnelle et non
chronologique. Ce sont des catalogues précieux
pour identifier un type mais qui ne renseignent pas,
ou trop rarement, sur la chronologie.
D’un point de vue général, cette absence de
réflexion temporelle caractérise l’ensemble du
mobilier en fer à l’exception de quelques éléments
remarquables comme l’armement ou les fibules.
Il faut donc bien constater que le mobilier en fer,
et notamment l’outillage, n’est généralement pas
un élément “datant”; lorsqu’il l’est, la réflexion n’a
généralement pas été menée.Ajoutons que, pour les
outils, il n’existe pas non plus d’étude d’ensemble
ou de réflexion sur la notion de panoplie. Les outils
sont donc généralement classés par type de matériaux travaillés mais ne renseignent pas toujours sur
l’artisan qui les manipulait.
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LE PROBLÈME DES SOURCES
Alors que, pour la période romaine, les sources
sont relativement abondantes, qu’elles soient
écrites (auteurs latins et grecs, épigraphie) ou iconographiques (funéraire, monumentale, religieuse
ou domestique), elles sont absentes pour l’époque
gauloise. Il faut donc faire directement la relation
entre les outils et les objets qu’ils ont pu servir à
fabriquer. Dans ce contexte le recours à la tracéologie est encore trop limité, au regard de ce qu’elle
peut apporter à la perception de l’outillage.
Deux remarques liminaires doivent donc être
formulées :
– Nous excluons de cette présentation la sphère
agricole bien que ce soit probablement le domaine
d’outillage qui témoigne le plus de mutations
(changement des formes d’araires, apparition des
herses à dents métalliques, vallus…) car il ne peut
pas être considéré comme artisanal, domaine qui
nous occupe dans ce programme.
– Un des biais de cette présentation est que
nous nous sommes surtout intéressés jusqu’à maintenant à l’outillage en fer, ce qui, dans certains cas,
limite la vision des panoplies artisanales.
Dans le cadre de cette réflexion sur la romanisation, il nous a donc semblé intéressant, malgré
les remarques préalables, de proposer un panorama rapide de l’outillage en terme de rupture ou
de continuité entre la fin de la Protohistoire et la
période romaine. Il ne s’agit ici que de pistes pour
une étude plus globale.
Schématiquement, la question de l’outillage et
de la romanisation peut être divisée en trois catégories :
– Les outils et/ou panoplies qui n’évoluent
quasiment pas entre les deux périodes (travail du
métal, du cuir, des textiles).
– Les outils et/ou panoplies qui évoluent peu
dans leur corpus de base, mais voient l’arrivée de
nombreux outils spécialisés et le développement
de certains types (travail du bois).
– Les outils et/ou panoplies qui n’existent pas
durant la période gauloise (travail de la pierre).
Catégorie 1 : Les panoplies d’outils
sans modification profonde
D’une manière générale, le travail du métal est
un des artisanats dont les outils de base n’évoluent
LE CONCEPT DE ROMANISATION PEUT-IL S’APPLIQUER À L’OUTILLAGE ?
1. Outils pour le travail du métal.
a : panoplie d’outils pour le travail du métal d’époque gauloise (dépôt
de Nikolausberg, Autriche, d’apr. Urban 2006, p. 86) ;
b : panoplie d’outil pour le travail du métal d’époque romaine
(outils d’Avenches, Suisse, d’apr. Duvauchelle 2005, p. 31, fig. 16).
2. Stabilité des formes de pinces de l’époque laténienne
à l’époque médiévale (d’apr. Pleiner 2006, fig. 37).
a : pince laténienne ; b : pince romaine ; c : pince médiévale.
quasiment pas entre la période laténienne et la
période romaine (ill. 1). Les formes des pinces,
marteaux et autres ustensiles sont plus ou moins
figées (à l’exception de quelques aménagements
spécifiques) et perdureront d’ailleurs jusqu’à la
période moderne.
Cette relative stabilité s’explique par le fait que
la technique de forge ou de travail des alliages est
quasiment maîtrisée dès la période gauloise. Il faudra donc attendre l’arrivée des premiers processus
mécaniques pour voir une réelle modification des
techniques. Pour le travail du métal, les techniques
et les productions restant globalement les mêmes,
l’outillage ne varie quasiment pas. L’exemple des
pinces montre une stabilité des formes entre La
Tène et le Moyen Âge (ill. 2).
Pour le travail du cuir et des textiles, l’outillage
évolue peu. On note l’apparition de quelques
nouvelles formes comme les emporte-pièce qui
permettent de standardiser un travail précis et
donc de gagner du temps, et de la forma, qui est
l’enclume du cordonnier. Cependant, il n’est pas
possible d’affirmer qu’il n’existait pas de forma en
bois dans les panoplies des cordonniers gaulois.
Concernant le travail des textiles, pour lequel la
part des outils en matériaux périssables est importante, on note surtout l’arrivée de peignes en fer (ils
pouvaient être en bois auparavant) qui servent à
carder la laine et/ou les fibres végétales. Signalons
également l’apparition de très grandes lames de
forces qui restent très anecdotiques et peu attestées
par l’archéologie.
Catégorie 2 : panoplie de base stable,
apparition de variantes
Tout comme dans le cas précédent, les outils
ou panoplies que l’on classe dans cette catégorie
ont des formes de base qui n’évoluent pas ou peu
avec la romanisation, mais le corpus d’outils liés à
une activité, comme le travail du bois par exemple,
s’accroît largement avec des déclinaisons multiples
d’un outil comme c’est le cas pour les scies. Nous ne
savons pas, et c’est bien la limite du sujet, comment
interpréter ce développement de nouvelles formes :
s’agit-il d’une évolution des techniques artisanales
entraînant une spécialisation de certains outils,
d’un accroissement de la demande en mobilier en
bois (meubles, coffrets, objets complexes), ou d’une
évolution de la chaîne de production avec des artisans spécialistes d’une gamme de produits moins
polyvalents que leurs prédécesseurs gaulois ?
S’il fallait choisir, dans ce domaine, un outil
comme symbole de la “romanisation”, ce serait,
nous semble-t-il, la hache, dont la fonction reste la
même mais dont la forme change significativement.
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a
b
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Figure 3 : Panoplies d’outils pour le bois
3. Outils pour le travail du bois.
a : panoplie d’outils pour le bois d’époque gauloise (Velem-Szent-Vid, Hongrie, cliché Bibracte/A. Maillier) ;
b : panoplie d’outil pour le travail du bois d’époque romaine (Vertault, Côte-d’Or, d’apr. Tisserand 2001).
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c
4. Développement des formes de scies à l’époque romaine.
a : scie laténienne (La Chaussée-sur-Marne, Marne, d’apr. Legendre, Piechaud 1985, p. 63) ;
b : scies romaines de Vertault, Côte-d’Or (d’apr. Tisserand 2001) ;
c : typologie des scies à l’époque romaine (d’apr. Gaitzsch 1980, p. 191, fig. 34) ;
d : scies modernes (d’apr. Bermphol 1984, p. 201).
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NICOLAS TISSERAND
Alors que, durant l’époque gauloise, la hache se
caractérise par un emmanchement à douille ou
à aileron, l’époque romaine voit la généralisation
quasi exclusive de haches à œil, permettant l’utilisation d’outils plus lourds. Ce n’est pas une innovation
romaine : l’œil, qui existe dès le Néolithique (haches
marteaux), est fréquent sur des marteaux du
deuxième âge du Fer, mais, à l’époque romaine, il
devient le principal système pour tous les outils à
percussion lancée.
Un autre objet fait son entrée dans la panoplie
des artisans du bois : le rabot.Celui-ci fait partie de ces
outils qui n’existent pas en Gaule avant la conquête.
La plane fait le même travail (enlèvement de
matière) mais l’utilisation du rabot permet de mieux
calibrer le geste et le développement des formes
des lames permet de réaliser un travail uniforme.
Une des premières attestations de lame de rabot
provient de la tombe 2095 de Wederath-Belginum
(Allemagne), datée de la période augustéenne
(Cordie-Hackenberg, Haffner 1997, pl. 569).
Enfin les scies illustrent parfaitement cette
multiplication des formes. À l’époque gauloise, les
exemples de scies sont rares et il s’agit presque
toujours de scies-couteaux à un manche (ill. 4a).
L’arrivée des scies montées sur cadre et/ou des
scies de long a changé les méthodes de travail. Une
grande partie du travail alors réalisé à la hache a pu
se faire grâce aux scies, gagnant ainsi en efficacité
(on évite la multiplication des étapes pour arriver
à un morceau de bois plat). Parallèlement à cette
innovation majeure, on note également le développement des formes de scies à poignées. Une fois
encore, il semble qu’on crée des outils spécifiques
à un travail ou à un geste. Les différents exemples
de scies découvertes à Vertault (21) illustrent bien
ce phénomène. On trouve désormais des petites
scies à placage, des scies à guichets, de toutes petites
scies de précision difficiles à appréhender dans le
mobilier en raison de leur fragilité. On peut signaler
une des premières lames de scie montées sur cadre
dans le mobilier de la tombe 37 de la nécropole est
du Titelberg (Lux.) datée de La Tène D2b (Kaurin
2004, tombe 37). On voit donc que, si l’utilisation du
bois dans la construction perd de l’ampleur face à
l’arrivée de la pierre, le travail du bois et l’outillage
qui en témoigne s’accroît et se spécialise (ill. 3 et 4).
Catégorie 3 : L’arrivée de nouvelles panoplies
Ce serait faire injure aux artistes et artisans
gaulois de dire que l’outillage lié au travail de la
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pierre apparaît avec l’époque romaine. C’est l’utilisation massive de la pierre pour la construction
qui entraîne une grande variété d’outils. Cependant,
force est de constater que les artisans gaulois n’ont
pas laissé d’outils spécifiques au travail de la pierre
et que bon nombre de ciseaux, burins et marteaux
ont pu tout aussi bien être utilisés pour le travail de
la pierre que celui du métal. La taille de la pierre
est pourtant bien attestée au travers d’un certain
nombre de monuments, dont les plus emblématiques sont les remparts d’oppida qui parsèment
l’Europe celtique, les sculptures de guerriers… La
culture romaine,en exportant un mode de construction, introduit les outils qui l’accompagnent (ill. 5).
On remarque ici encore la création d’outils spécifiques à un seul travail comme le ciseau à trous de
louve par exemple (Tisserand 2001).
Il faut enfin signaler qu’un certain nombre
d’activités artisanales qui préexistent à l’époque
gauloise (travail de la vannerie, de l’os), ou d’autres
qui se développent avec l’époque romaine, comme
le travail du verre ou la coroplastie, ne laissent pas
d’outils spécifiques.
CONCLUSION
Le bilan est donc moins négatif qu’il n’y paraissait au premier abord. Certes l’outillage n’est pas un
marqueur de la romanisation mais il accompagne
ce phénomène comme en témoigne l’apparition
de nouvelles formes. Cependant, on ne cerne pas
encore les modalités de l’arrivée de ces nouveaux
outils dans les panoplies artisanales. S’agit-il d’innovations gallo-romaines ? S’agit-il d’outils importés
de cultures italiques ? Ce qui différencie peut-être la
période romaine de la précédente, c’est l’accroissement du panel d’outils et la spécificité de certaines
formes (lames de rabot, scies, outils pour le travail
de la pierre). Pour schématiser, on pourrait dire
que l’artisan gaulois adapte son geste à un type de
travail, alors que l’artisan romain adapte son outil
pour le même travail.
Il reste que l’outillage n’est qu’une constituante de l’activité artisanale comprenant, au-delà
de l’artisan et ses compétences, les techniques et
l’organisation de celui-ci, les produits fabriqués, les
modes de consommation, et c’est l’analyse plus
ou moins fine de l’ensemble de ces phénomènes
qui permettra, peut-être à moyen terme, de cerner
réellement l’impact de ce changement structurel
qu’est la romanisation sur la société.
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5. Outils pour le travail de la pierre.
1-12 : Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire (d’apr. Bonnamour 2001, p. 296-297) ;
13 : Vertault, Côte-d’Or (d’apr. Tisserand 2001).
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